Laos. De Vientiane à Luang Prabang. De la générosité au partage. Dans ce pays j'ai l'impression d'être Léa Delmas dans la Bicyclette Bleue. Circulant dans une architecture coloniale française bien conservée sans la guerre, sans la faim. Vientiane, petite ville attachante de temples extraordinaires te prend dans ses bras et t'enlace tendrement avec ses restaurants de rue succulents et son marché de nuit créatif. A Vang Vieng, l'immensité des montagnes et la diversité des sites ruisselants à couper le souffle séduit les jeunes en sacs à dos. Comme si le temps s'était arrêté en 1968 pendant Woodstock et que tous le monde était jeune et stone éternellement.
Au Nord, Luang Prabang, mon coup de cœur, m'a littéralement scotché au point de ne plus vouloir rentrer. Des maisons d'hôtes aussi propres que des 5 étoiles français, des plats à moins d'un Euro à s'en lécher les doigts et des kms de tissus brodés de couleurs fushias. En cinq jours, ma routine du matin m'a fait complètement oublié ma vraie vie comme si j'avais toujours vécu ici avec une programmation de cascades aux eaux turquoises et d'activités sportives les après-midi. Je crois que ce qui m'a le plus frappé c'est l'hygiene de vie impécable des laotiens et c'est un environnement qui me sied à la perfection. Je me pose ainsi la question du retour. Si un mode de vie t'envoûte, est-ce que celui que tu tiens dans les mains, est le bon? La tête dans les étoiles.